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Internaliser les coûts externes

Last updated on 3 mai 2021

Internaliser les coûts externes, une des clés de la Transition Ecologique.

Il s’agit d’inclure dans le prix d’un produit, le coût pour la société civile des dégats engendrés par le produit. Ainsi, un produit qui fait l’effort de causer moins de dégats, sera moins pénalisé, et trouvera plus facilement un acheteur.

Prenons l’exemple des particules d’échappement d’une voiture. Elles contribuent à l’augmentation des cas de cancers, asthmes, etc. La Sécurité Sociale prend en charge cela, grâce à l’argent public, aux impots payés par chacun en fonction de ses capacités. Mais il y a une double injustice : 1/ la société civile paie solidairement les dégats causés par certains, et 2/ si on installe un filtre à particules, on paie deux fois: via ses impots, et en achetant le filtre, alors même qu’on a justement réduit sa propre responsabilité. En obligeant à installer des filtres, la Règlementation réduit le surcoût sanitaire pour la Société Civile. Et dans le même temps, ouvre des possibilités à qui voudrait développer des alternatives plus propres, ou un service de transport en commun jusque là concurrencé par des voitures à bas coût.

Le schéma ci-dessous illustre le rôle que doit jouer la Règlementation en terme d’équilibrage de la concurrence, en externalisant les coûts externes.

schéma expliquant l'intérêt d'internaliser les coûts externes

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